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Une peinture du singulier pluriel

"Gaëtan de Séguin peint la foule. Cette foule constituée d’une multitude de silhouettes presque identiques mais toutes singulières. Des êtres qui, par l’action de la peinture même, deviennent motifs. Récurrent, obsédant, grouillant, reconstituant une vie nouvelle, un être nouveau.
Étrange et non communicante, cette silhouette échappe parfois à la foule mais sans y trouver son salut. Seule, à croiser son semblable sans arriver vraiment à le comprendre...
Quand on connaît Gaëtan cela étonne, lui qui aime tant les mots et
la conversation. Sa peinture serait-elle son double en négatif ?
La multitude et l’unique, l’anonymat et le personnel, le silence et le bruit. Il y a tout cela dans la peinture de Gaëtan, une peinture du singulier pluriel."

François Supiot

"Gaëtan de Séguin distribue les rôles comme à des personnages anonymes, figurants d’une grande scène. Parfois certains se détachent, mais ne font que passer. Chaque silhouette se révélant indispensable à l’équilibre et à l’harmonie du tout.
L’artiste nous propose de regarder sous différents angles. Il nous invite à zoomer puis dé-zoomer pour découvrir alternativement le détail de ses matières ou la globalité de ses compositions. Sa gamme colorée, tout en subtilité, se fond derrière le motif ; les nuances des tonalités s’animent quand il crée une trame par l’effet du grattage. Les aspérités individuelles et cachées transparaissent alors malgré les couches successives.
La peinture de Gaëtan de Séguin est tout en pudeur et nuances, toujours centrée sur la recherche de l’individu et de sa place dans le collectif."

Le groupe comme révélateur d'individu

Muriel Kerba

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